Face à un « patient », j’ai le devoir d’être curieuse et d’orienter sa propre curiosité. Avec passion et enthousiasme.
Oui, mon cabinet est un cabinet de curiosités.
La curiosité, quand elle n’est pas associée à l’intrusion, est une vraie qualité. Un joli défaut. «Je n’ai pas de talents particuliers. Je suis juste passionnément curieux » affirmait Einstein.
Etre disponible, à l’écoute, prêt à nous dépasser
Etre curieux, c’est avoir soif de savoir, d’apprendre, de connaître. Enrichir nos expériences. Comprendre le sens des choses, du monde. Etre disponible, à l’écoute, prêt à nous dépasser.
La curiosité a pour corollaire à la fois le désir et la volonté.
Elle influence notre capacité d’apprentissage et d’analyse et stimulerait même la production de nouveaux neurones.
C’est aussi la capacité à remettre en question les idées reçues, les habitudes. Sortir de notre zone de confort, affirmer notre singularité. Regarder le monde d’un œil inédit, le redécouvrir. Changer son regard. Elle prend alors la forme du courage. Courage d’être soi.
La racine de l’innovation, de l’imagination
Etre curieux, c’ est s’ouvrir à l’autre, s’intéresser à lui, lui poser les bonnes questions l’aider à faire des liens. S’intéresser au groupe, aussi, observer la manière d’entrer en contact de chacun. La curiosité participe de la faculté d’adaptation, d’évolution, de transformation.
C’est évidemment la racine de l’innovation, de l’imagination. Inventer, se réinventer. Etonner. Surprendre. Renouer avec notre âme d’enfant.
Associée à la création, la curiosité est même vitale en thérapie.