Vous êtes encore en vacances, les pieds dans l’eau, et déjà, le vague à l’âme en songeant à la rentrée. Ral bol des bullshit jobs ? Vous vous demandez même si vous n’allez pas négocier une rupture conventionnelle et lancer votre start-up à l’autre bout de la France ? Vous pesez le pour et le contre ?
Il est difficile de lâcher la proie pour l’ombre mais la proie, avouez-le, ne vous fait plus vibrer, et l’ombre ressemble plutôt à une lumière, un phare qui pourrait guider votre quotidien.
En premier lieu, demandez-vous laquelle des options envisagées (partir ou rester) vous rapproche le plus de la personne que vous êtes vraiment. Qu’est-ce qui vous donne envie de vous dépasser, de vous lever le matin ? Quelle trace voudriez-vous laisser sur cette terre ?
Les croyances limitantes freinent vos désirs
“C’est trop risqué” vous souffle une petite voix ? Essayez de discriminer les risques réels, concrets, matériels, des risques dictés par votre peur. En d’autres termes, avez-vous peur de ne pas pouvoir vivre de votre activité, c’est légitime, ou avez-vous peur du regard des autres si vous vous plantez ? Demandez-vous quelles seraient les conséquences d’un échec, à part malmener votre ego ? « Ce n’est pas le bon timing » insiste également la petite voix. Vous remettez à plus tard, sous prétexte de ne pas avoir toutes les infos ou les bons partenaires ? Certes, vous ne pourrez pas tout contrôler et le risque O n’existe pas. On ne vous demande pas de foncer à l’aveugle mais, une fois votre business plan effectué, lancez-vous. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Il s’agit de prendre ses responsabilités, d’adopter une posture existentialiste. Pour vous aider à prendre les bonnes décisions, votre raison et/ou votre intuition, complémentaires, sont de précieuses alliées. Cerveau gauche et cerveau droit à donf !
J’utilise personnellement avec mes clients la thérapie de l’ACT. L’art-thérapie est un bel outil aussi : collages, écriture spontané peuvent révéler des désirs enfouis et clarifier les choix. Vous pouvez également user de la visualisation : entrez dans un état méditatif et élaborez le scénario de la réussite. Ou bien, renouez avec votre côté enfant, inventif, intrépide qui ne craint pas l’avenir et vit dans l’ici et maintenant. Connectez-vous à vos sensations. Elles vous apporteront peut-être la bonne réponse. Le corps sait (quand il n’est pas comprimé dans un corset).
Par prudence, fixez-vous des points avec vous-mêmes ou avec un coach afin de réévaluer vos choix. Lâche ton trapèze et attrape le suivant, dirait Olivier Clerc !
Il existe aussi des alternatives. Si vous êtes en poste, vous pouvez tenter une mobilité interne ou un temps partiel, histoire de monter votre propre entreprise, en parallèle. Je rencontre de plus en plus de personnes qui cumulent deux boulots : l’un, salarié, parfois alimentaire (principe de réalité), l’autre, en indépendant, souvent passionnel, (principe de plaisir) et qui jonglent parfaitement avec cette situation, y trouvent leur équilibre.
Ce compromis correspond souvent à un besoin de sécurité, de structure. En logique émotionnelle®, ce besoin – qui a pour émotion corolaire la peur – repose à la fois sur la sûreté (avoir un salaire fixe, des horaires, minimiser les prises de risques) et la liberté ( pouvoir créer à sa guise, décider sans s’en référer à la hiérarchie).
En vous engageant avec votre cœur, en mobilisant votre énergie et votre Soi, au-delà de la persona (du masque social), en vous appuyant sur vos valeurs, vos talents, bref, en étant bien aligné, vous mettrez toutes les chances de votre côté. Vous allez rencontrer de grands kifs et de grands moments de solitude mais n’est-ce pas cela la vie ?
A l’instant, je découvre cet article.