En corps et toujours

J’intègre toujours la dimension psycho-corporelle.
Même dans un travail verbal, je fais toujours appel à vos sens, à votre conscience corporelle, émotionnelle : que ressentez-vous en disant cela ? Que vous rappelle cette odeur ? Quelle couleur pourrait avoir cette sensation ?

A un autre niveau la thérapie psycho-corporelle soulage les tensions agissant sur le psychisme, libérant les blocages via des « mises en acte » de respiration et de visualisation. Je vous invite toujours à mettre des mots sur vos maux. Le stress, par exemple, se traduit par des malaises, voire des maladies. C’est la somatisation que nous connaissons tous : l’un en a plein le dos, l’autre est mal dans sa peau, un autre, « en corps », a le cœur blessé…

Les traumatismes sont souvent enkystés dans la « cuirasse musculaire ». Certains actings, issus de la végétothérapie ou de la psychanalyse reichienne, permettent de les libérer. Alors, peu à peu, les énergies et les émotions refoulées circulent. Certains patients retrouvent même une posture plus fluide, naturelle, harmonieuse, une colonne vertébrale dans son axe.

Le massage est un message

La pratique psycho corporelle peut s’appuyer sur le toucher thérapeutique. Mais si le toucher est primordial et participe de la construction de l’être humain et de la relation à l’autre, il ne peut être proposé que lorsque le cadre est bien posé et l’alliance thérapeutique solide.

Je suggère souvent à mes patients de « se faire masser » par un thérapeute de confiance.

Je pratique l’haptonomie. Une thérapie verbale couplée avec l’haptonomie permet de révéler des carences affectives très anciennes, qui peuvent venir de la période de la prime enfance, voire de la période fœtale. Elle aide à restaurer la sécurité de base.